L’objet en question ne paie pas de mine : un fil blanc, de plastique humble, dont les extrémités métalliques reflètent une lueur discrète sous la lumière d’une lampe de chevet. Et pourtant, derrière cette apparente banalité se cache une œuvre d’une profondeur insoupçonnée, une sculpture fonctionnelle qui interroge notre rapport au pouvoir, au temps, à la dépendance technologique.
Le chargeur, dans sa forme la plus pure, est une métaphore du lien invisible entre l’humain et la machine. Il ne produit rien par lui-même. Il ne vit que dans l’interconnexion. Et c’est justement cette modestie, cette servitude volontaire, qui lui confère toute sa beauté.